Depuis maintenant 3 ans, la municipalité travaille, en collaboration avec les associations de lac et les riverains, à rétablir la conformité des rives des lacs, en réalisant des inventaires.

Jusqu’à présent, les lacs Vézeau, des Trois Montagnes et Xavier ont soit été visités ou sont en cours de visite.

Procédure des inventaires :

Plusieurs étapes sont franchies au cours de l’inventaire des rives d’un lac. Voici les principales étapes :

1. Communication : Tous les riverains du lac dont l’inventaire est prévu dans l’année en cours reçoivent une lettre les avisant de l’inventaire à venir, accompagnée d’un dépliant explicatif sur la rive et sur la protection des lacs.

2. Phase 1 : Prise de photos de toutes les rives des propriétés du lac concerné, afin d’effectuer une meilleure sélection des propriétés qui seront visées pour des relevés-terrain plus détaillés ;

• Si le citoyen est présent lors de la visite, l’équipe commencera par lui présenter le mandat de l’inventaire et l’informera des bienfaits d’une rive en santé.

3. Phase 2 : Pour les propriétés où des éléments de non-conformité ont été potentiellement constatés, un relevé-terrain plus détaillé est réalisé.

• Lors de celui-ci, des mesures sont prises pour établir la profondeur (nommé ‘largeur’ dans la règlementation) de la rive et un relevé des éléments qui s’y trouvent, et qui ne semblent pas conformes, est effectué ;

• Si le citoyen est présent lors de la visite, l’équipe commencera par lui présenter le mandat de l’inventaire et l’informera des bienfaits d’une rive en santé ;

• À noter que l’analyse de la conformité et la détermination des interventions ultérieures à réaliser s’effectuent après la visite-terrain.

4. Communication : Pendant toute la durée des phases 1 et 2, une publication Facebook et une autre sur le panneau numérique installé au coin de la route Principale et de la rue du Centenaire sont maintenues pour annoncer l’inventaire des rives en cours pour le lac donné.

5. Les citoyens dont la rive n’est pas conforme sont contactés afin d’être invités à rencontrer un membre du Service de l’urbanisme et de l’environnement et à participer à une séance d’informations.

6. Tenue d’une séance d’informations avec une spécialiste en environnement.

• La séance d’informations est accessible pour tous les citoyens de La Conception ;

• La séance d’informations a pour objectif d’expliquer les divers bienfaits d’une rive conforme et en santé et son rôle dans la protection des lacs et de la rivière ;

• Lors de la séance, il sera possible de poser des questions générales portant sur la rive et son rôle. Les citoyens sont invités à rencontrer un membre du Service de l’urbanisme et environnement pour poser leurs questions d’ordre plus spécifiques à leur propriété ;

• Lors de la séance, il sera possible de prendre un rendez-vous avec un membre du Service de l’urbanisme et environnement qui pourra rencontrer le citoyen sur son terrain pour discuter de sa rive.

7. Rencontre avec le citoyen et établissement d’une entente pour rétablir la conformité de la rive en considérant la gravité de l’infraction et les moyens de rétablissement qui sont requis.

Voici un exemple d’un échéancier de la procédure des inventaires :

Séance d’informations :

Le 5 juillet dernier, la Municipalité a convié tous ses citoyens à une séance d’informations publique où des spécialistes en environnement ont expliqué les divers bienfaits d’une rive conforme et en santé et son rôle dans la protection des lacs et de la rivière.

Les spécialistes en environnement étaient :

• Mme Magali Francoeur, de la MRC des Laurentides
• Mme Margaux Moreau de l’organisme de bassin versant

Voici leur présentation :

– Présentation MRC – Journée de sensibilisation – Protection des bandes riveraines

– Présentation OBVRPNS – Protéger nos lacs et rivières – Les bonnes politiques pour une bande riveraine en santé

Comme mentionné lors de la séance d’informations, un tableau résumant les questions et commentaires des citoyens et leurs réponses ou suivis sera prochainement disponible sur cette présente page.

Selon la règlementation applicable en matière de milieux humides et hydriques , la bande riveraine est une bande de végétation de 10 à 15 mètres (selon la pente et la hauteur du talus) qui marque la transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. Elle est idéalement composée d’herbacées, d’arbustes et d’arbres qui sont d’excellents stabilisateurs des rives.

La végétation riveraine joue différents rôles; elle agit comme filtre contre la pollution et le ruissellement de matières nutritives, constitue un habitat et un réservoir alimentaire, sert de rempart naturel contre l’érosion en plus de fournir de l’ombre, limitant ainsi le réchauffement excessif de l’eau en bordure du lac.

Plusieurs règlements municipaux et provinciaux encadrent les interventions à l’intérieur des rives. En règle générale, presque toutes les interventions sont interdites à l’intérieur de ce milieu.

Veuillez vous adresser au Service de l’urbanisme et de l’environnement afin de connaître la règlementation applicable à votre projet. 

Il est important de s’assurer de la conformité et de la sécurité des eaux souterraines.

C’est pourquoi une étude a été faite par l’Organisme de bassins versants des rivières Rouges, Petite Nation et Saumon (OBCV – RPNS) en 2021.

Pour consulter le rapport d’analyse de vulnérabilité de La Conception, veuillez cliquer ici.

Il n’existe pas de produits magiques ou de techniques miracles pour éviter les fleurs d’eau de cyanobactéries. De plus, de telles actions doivent être approuvées et reconnues par un certificat d’autorisation du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). Il est indispensable de changer les comportements individuels et les pratiques collectives.

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Les milieux humides sont des zones de transition entre les écosystèmes aquatiques (lacs, rivières..) et les écosystèmes terrestres (champs, forêts…). On en distingue plusieurs catégories: marais, étangs, tourbières, marécages… mais tous les milieux humides possèdent ces trois caractéristiques :

• Présence d’eau durant une période plus ou moins prolongée.
• Eau peu profonde, variations de niveau entre les années.
• Présence de plantes adaptées au sol pauvre en oxygène.

En raison du développement urbain, 70% des milieux humides ont disparu dans les régions peuplées du Canada. Pourtant, ils constituent la meilleure solution naturelle pour filtrer l’eau des lacs et des rivières. Mais en plus d’être de véritables reins de l’environnement, ils jouent d’autres rôles tout aussi importants.

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Chacun est responsable de l’environnement, il devient indispensable de gérer l’eau de manière collective. Il ne faut plus raisonner de manière individuelle mais se concerter. Même les personnes ne résidant pas à proximité de plans d’eau doivent contribuer et préserver l’eau pour la santé des lacs, des rivières et la santé humaine.

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Les lacs naissent, se développent et meurent. Ce processus lent et naturel, nommé eutrophisation, s’échelonne sur des dizaines de milliers d’années. Il se caractérise par un excès d’éléments nutritifs, ce qui stimule la croissance des algues et des plantes aquatiques.

Différentes activités humaines génèrent du phosphore et de l’azote, accélérant le processus d’eutrophisation. Le lac vieillit prématurément, en quelques dizaines d’années. L’eau devient rapidement une ressource inutilisable (eau potable) et limitée pour les activités récréatives (baignade, pêche, navigation…).

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La navigation permet de voir le monde sous un angle nouveau. Toutefois, ce loisir peut avoir des impacts sur les plans d’eau. Chacun doit donc se responsabiliser pour préserver la faune, la flore et la qualité de l’eau du lac.

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On pense souvent que, sur Terre, l’eau est une richesse naturelle inépuisable. Même si notre planète bleue est recouverte d’eau, cette ressource n’est pas toujours accessible et utilisable. Bleue, mais majoritairement salée.

Seulement 0.3% de l’eau douce est disponible, principalement dans les lacs et rivières. Même s’il y a un renouvellement dû aux précipitations, l’accès à une eau potable non contaminée est de plus en plus difficile et constitue un enjeu majeur.

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Non traitées ou insuffisamment traitées, les eaux usées menacent l’équilibre biologique du lac et présentent un risque pour la santé et la qualité de vie des humains. Les installations septiques déversent des contaminants tels que du phosphore et des coliformes fécaux.

En effet, une grande quantité de phosphore est dommageable pour les lacs et cours d’eau, car il favorise la prolifération d’algues et de plantes aquatiques. De plus, les déversements peuvent laisser écouler de nombreux coliformes fécaux qui sont néfastes à la santé des utilisateurs du lac. Voici des bonnes pratiques simples à mettre en place pour préserver VOTRE santé et celle du lac.

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Les végétaux aquatiques contribuent au bon fonctionnement de l’écosystème :

• Fournissent des abris, des lieux de reproduction et d’alimentation à la faune du lac.
• Créent de l’ombre par leur feuillage contribuant à maintenir une température stable dans la zone littorale.
• Filtrent l’eau en absorbant les nutriments en excès. Freinent l’action des vagues protégeant ainsi les rives de l’érosion.
• Stabilisent les sédiments en place lorsqu’ils sont enracinés.
• Sont très sensibles aux perturbations de leurs habitats, ils sont de bons indicateurs biologiques de la qualité l’eau.

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Les plantes aquatiques sont des plantes visibles à l’oeil nu ayant la capacité de vivre dans l’eau ou aux abords des plans d’eau. On retrouve quatre catégories de plantes aquatiques.

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